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MàJ: 2010-12-16
Hébergeur:
eNiX
Présentation
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La notion de complexité est restée longtemps intuitive:
si chacun fait aisément la différence entre un objet simple
(disons, le pinpon d'une sirène) et un objet compliqué
(par exemple, un mouvement de quatuor à cordes), ce n'est que
récemment que cette différence a reçu une
définition rigoureuse (en fait, plusieurs).
Ainsi, Gregory
Chaitin
a proposé de définir la complexité
d'une suite de n bits, comme la taille minimale d'un programme
écrivant cette suite.
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Dans le cas d'un langage rationnel, plusieurs points de vues sont
possibles, puisqu'il existe diverses façons de décrire
un tel langage: avec un expression rationnelle, ou avec un automate fini,
déterministe ou non.
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Dans ce texte, nous définissons la complexité d'un langage
rationnel L comme la taille minimale (en nombre d'états) d'un
automate fini, déterministe, complet, reconnaissant L.
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Nous nous intéresserons à l'effet des opérations
usuelles sur cette complexité: par exemple, si l'on connaît
les complexités de deux langages rationnels L et M, que
peut-on dire de la complexité de la réunion de ces deux
langages?